4824400627_5bd4eab8cb.jpg… Que j’exagère (ou que je suis sacrément atteinte).

 

Comme je l’avais dit, nous avons rejoué à HeroWars samedi. Encore une fois, nous avons alterné les deux groupes dans un seul épisode de huit heures, scénario qui regroupait en fait des choses que nous aurions dû jouer la fois précédente. Dans l’ensemble, je dois admettre que c’était bien, avec de belles scènes de roleplay et quelques surprises sympathiques. Comme je l’ai dit, je joue avec une intensité émotionnelle suffisamment intense pour avoir du mal à dormir après une partie. Je vous avais raconté la scène de noyade qui m’avait causée une belle crise d’angoisse en direct (avec suffocation et larmes), j’ai sûrement mentionné le stress et les décharges d’adrénalines pendant des scènes tendues, là j’ai fait encore mieux.

 

Je situe, vous allez comprendre. Comme la fois précédente, donc, nous avons alterné de façon régulière les deux groupes, qui, je le rappelle avaient des missions antagonistes. En fait, le groupe « empire » devait détruire une sorte de bateau volant alors que le groupe « rebelle » devait le faire repartir d’une cité céleste sur laquelle l’engin c’était écrasé des siècles auparavant. Le groupe « empire » a été forcé de quitter les lieux, laissant les rebelles sur place. Revenu à leur point de départ, l’un des membres du groupe « empire » a annoncé à un PNJ important (une générale de l’empire, tombée en disgrâce et supposée être l’incarnation d’une déesse), qui a donc décidé d’empêcher les rebelles de terminer leur mission. Comment ? Tout simplement en les rejoignant dans la cité céleste montée sur une chauve-souris chaotique géante et pourpre (500 mètres d’envergure, crache de l’acide et mange les gens).

 

Je tiens à préciser que j’ai une trouille atroce de cette bestiole (ben oui, normalement, c’est mignon une chauve-souris, c’est petit, ça n’a pas sept yeux et des tentacules sur la gueule) dont je craignais l’apparition (qui était courue d’avance, Sa Grandeur Divine n’allait pas rater l’utilisation d’une telle horreur, vous pensez bien, ce n’est pas le genre de la maison. Je dois dire qu’il est plutôt du genre à la jouer « chouette un gros monstre dans le bouquin, plus il est gore plus je m’amuse ».). De fait, à ce moment là, la joueuse (moi hein) se dit « on est tous mort » (et pourtant je SAIS que la mort des personnages ne surviendra jamais d’une façon aussi idiote mais c’est plus fort que moi). Et là, je me suis mise à pleurer. Vous lisez bien. Pas parce que j’avais peur pour Juan (encore que…) mais plutôt parce qu’imaginer la mort aussi cruelle de mes PNJ adorés (plus ou moins tous) m’a totalement bouleversée. Et quand je dis « bouleversée », j’ai dû prendre vingt bonnes minutes à pouvoir rejouer. Autant vous dire que Marquis et Manitou étaient un peu éberlués parce que 1/ Sa Luminescente Omniscience ne nous tuerait pas comme ça, 2/il faut bien admettre que pleurer la mort hypothétique de gens imaginaires est tout de même un peu (très ?) disproportionné.

 

Bon, je vous rassure, tout le monde a survécu (à part un membre du groupe qui s’est suicidé pour permettre à notre véhicule volant de se transformer en dragon mécanique, mais c’est pas grave, celui-là, il se réincarne plus ou moins à l’infini) et oui, vous lisez bien, j’ai piloté (enfin pas moi, Juan) un dragon mécanique (trop la classe, je veux le même en vrai).

 

Conclusion : c’est officiel, j’ai une bonne colonie d’araignées au plafond.

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