4847445746_a7956ce2a0.jpgComme je l’ai dit dans mon article précédent, j’ai à nouveau joué Juan et Nessevé pendant le même scénario. Au final, j’ai toujours autant de mal à être « neutre ». J’ai toujours autant tendance à espérer la victoire des « rebelles ». D’une certaine manière, c’est un peu dommage. Je vais approfondir un peu mes explications sur les deux personnages de façon à pouvoir mieux éclaircir le problème.

 

Juan, dont le nom complet est Guang Juan (ce qui dans sa langue maternelle signifie Gracieuse Lumière) est une kralori (dans le monde d’HeroWars, Kralorela est un empire dont la civilisation ressemble à un mélange entre la Chine et le Japon du Moyen-Age). Elevée par un notable local (l’empire kralori est gouverné par un empereur. Le pays est découpé en provinces gérée par des « Hia Ko », aussi appelés « Rois-Dragons ». La religion locale est mystique et tourne autour d’un dragon cosmique dont le morcellement aurait crée le monde), elle a finit par intégré un ordre religieux « officieux » d’assassins sacrés (sorte de ninjas) dont le travail est de protéger le culte d’une déesse très aimée par le peuple. Pendant la campagne, nous avons découvert que ce personnage est probablement la « Larme de Génerth » (un géant, père protecteur du continent dont le nom est Génerthela). Nous avons découvert aussi que son sang permet d’utiliser des objets technologiques d’une civilisation disparue (à l’heure actuelle, nous en ignorons la raison même si nous avons quelques pistes). Pour information, son style de combat (lancé d’écailles, vol, jet de flammes, utilisation de sa tunique pour désarmer un adversaire…) est très beau et très visuel, un peu à la manière des films chinois façon  Tigre et Dragon  (pour être précise, le personnage est inspiré d’un film qui s’appelle L’Auberge du Dragon, comme vous pouvez le constater, tout ça est vraiment à base de dragons).  

 

Nessevé est une prêtresse darjini (les Darjini sont des animistes qui vouent un culte à une déesse héron. Ils sont parfaitement intégrés à l’empire). Elle est à la fois le garde du corps personnel de la grande prêtresse et l’instructrice des militaires novices au service du temple. Comme je l’ai encore peu jouée (trois fois, en fait), rien de magique la concernant pour l’instant. Je n’ai pas encore eu l’occasion de jouer de combat avec elle mais c’est une excellente guerrière qui offre probablement autant de possibilités visuelles que Juan. De plus, c’est un personnage très intéressant car porté par l’amour qu’elle voue à son peuple.

 

Les deux personnages sont donc très beaux (pas physiquement, hein, je parle de potentiel et de profondeur). Les deux histoires qui les concernent sont très intéressantes et je vous jure que les deux points de vue se défendent (je défends les deux, puisque je joue les deux). Cependant, je n’arrive pas à investir Nessevé de la même manière que Juan. De fait, je joue la première de façon bien plus détachée, accordant, pour une fois, plus de sens à l’histoire qu’à la rencontre entre un personnage, un univers et une histoire. La raison est sûrement très simple. J’ai joué Juan pendant 40 épisodes (vous lisez bien), ce qui équivaut à, environ, 240 heures (gnarf), de ce fait, je me suis bien plus investie dans la partie « rebelles » de la campagne que dans la partie « empire » (que nous avons gagné surtout parce que le personnage de Manitou, ancien général de l’empire y est retourné pour une histoire de nana et de prise de pouvoir). De ce fait, je pense être plus facilement acquise à la cause des rebelles (vilaine Rôliste). De plus, je pense que le côté « Larme de Génerth » rend les choses bien plus fascinante (devenir un héros toussa). Rien d’irrémédiable en somme (encore que ma nature profonde à du mal avec l’idée de défendre un empire impérialiste).

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