Pourquoi je n'aborde pas le sujet des règles?
19 mars 2010- Le MJ annonce un nouveau jeu et nouvelle campagne. Il m'explque un peu l'univers.
- Je lui fais part de ce que j'aimerai jouer de façon gloable (traits de caractères spécifiques, les pouvoirs ou compétences etc).
- Il crée le background et la fiche en fonction de mon envie. La seule chose qu'il n'est pas libre de choisir pour moi étant l'avatar de mon personnage (je suis très, très pointilleuse sur l'avatar, j'ai un TOC qui consiste à refuser de jouer autre chose que des bonnasses même si elles doivent être totalement dénué de séduction ou de charisme).
- Une fois la fiche lue, je procède à des ajustement avec le MJ.
Mon cas est un peu plus compliqué. Enfin, du moins, dans certaines circonstances. Je ne joue que des femmes. Pour un personnage médiéval (comme c'est la cas de ma vampire actuelle), il faut justifier certaines choses par un background particulier. De même pour mon personnage d'HW qui vient d'un pays où les femmes ne sont pas spécialement des guerrières sauf exception.
Ensuite, je ne parle pas technique parce que je mets un temps fou à comprendre les règles. Quand j'ai masterisé un peu il y'a quelques années, j'ai pris un jeu dont les règles étaient très très simples. Et un joueur qui les connaissaient parfaitement. Et je les appliqué avec beaucoup de laxisme, considérant que le roleplay et la réflexion primaient largement sur les règles (considération qui m'a valu de laisser mes joueurs réquisitionner de l'équipement militaire pour dégommer un monstre, ce que techniquement je n'ai pas pu contrer, ça m'aura au moins appris à ne jamais faire jouer des membres d'une organisation gouvernementale à des gens trop roublards).
Enfin, j'avoue que ce qui m'intéresse, ça n'est pas de bâtir un blog technique ou qui répertorie des règles et des univers (ça vous pourrez le trouver sur des tas d'autres sites et blogs) mais plutôt de raconter une expérience une façon de jouer et une façon d'envisager le jeu de rôle dans son ensemble. Et surtout, ne pas m'interdire la digression en parlant de mes lectures, de mon piano ou d'autres choses qui m'intéresse. J'envisage mon expérience de rôlsite comme une expérience qui se nourrit de mes autres expériences. Mon imaginaire se construit sur des tas de choses. Mes personnages se nourrissent de mon imaginaire.