Cthulhu1.jpgJe sais que je n’ai pas écrit depuis longtemps (trop), mais j’ai bien l’intention de m’y remettre en douceur. Non pas que je n’ai rien eu à dire (c’est là, le scandale), vu qu’on n’a beaucoup joué ces derniers temps, j’ai juste eu la flemme. Bref.

 

Sa Luminescence nous ayant pondu un nouveau concept-de-la-mort, je prends donc ce prétexte pour revenir.  Ca faisait des mois que je tannais Son Auguste Divinité pour rejouer à Cthulhu. Mon premier amour rôlistique. Le seul jeu que j’ai accepté de masterisé. La sortie de l’édition anniversaire (système Chaosium) a été l’élément décisif (ce livre est sublime, très exhaustif pour les règles, magnifiquement illustré et comprend une superbe rétrospective de tout ce qui concerne le Mythe).

Impatiente comme un Fléau Félin, je sautillais autour de Mon Grand Meneur telle une puce qui a vu passer un Siamois. Vint le moment où j’ai froncé le nez. Sa Luminescence m’a dit « Tes fiches sont prêtes » (ou truc du genre). Mes ? Mes ? Plusieurs ? Nooooooooooon ! Pas deux persos, PAS DEUX PERSOS ! J’ai chouiné et râlé et ai eu une réponse. « Mon concept repose sur les deux persos ». Merci, au revoir.

 

Vient l’intro et la première scène. Je joue un des deux persos, Paige. L’action se déroule dans les années ’20. C’est le moment où je me dis que j’ai raison de faire confiance au MJ, parce qu’un cultiste me plonge un couteau dans la gorge après une discussion concernant des Profonds (sortes d’amphibiens humanoïdes adeptes de Cthulhu). Hors, le système est très meurtrier (un coup bien placé, vous êtes morts). C’est la PREMIERE scène, je le rappelle. Et là, le MJ dit « Coupez ! ». Non, vous ne rêvez pas, je joue une actrice qui joue (ouais, du coup, ma phrase redonde, mais c’est normal) dans un film. Puis dans une série. En fait, nos personnages sont des acteurs des années ’90 (pour des raisons technologiques) qui jouent dans une série dont l’action se déroule à Dunwich dans les années ’20.

 

Eh beh j’aime bien. Déjà, parce que (ceux qui me connaissent le savent), je suis une folle de série et que j’aime jouer dans des contextes qui me plaisent. Ensuite, mon persos (le vrai, du coup), Bethany est une ancienne rôliste (je sais, il me faut peu pour être contente), et parce que plus original, tu meurs (et que ça m’a fait relire la nouvelle sur Dunwich, ça c’est bien fun). Enfin, le clou du spectacle. Dans la partie « série », tu ne peux pas mourir (sauf si c’est scénarisé). Je m’explique.

 

Nous, joueurs, nous n’avons pas de script (donc, la même liberté que d’habitude) et improvisons le texte des personnages (comme d’habitude). Sauf que le metteur en scène nous remets sur les rails dans plusieurs cas (et aussi en cas de travers exprimé à l’excès).  Ensuite, je sais mon personnage (son double, tout du moins), relativement protégé, du coup, j’ose plus de trucs (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, Sa Luminescence ne tue pas ses PJs, il les tortures et les envoie à l’hôpital mais ne les tue pas).

 

C’est tout pour cette fois. A bientôt (j’espère tenir un rythme un peu plus soutenu, tout de même).  

Retour à l'accueil