Clockwork, journal d'une uchronie avec du steam punk, du western et du Robin des Bois dedans.

Bonjour!

A l'occasion d'une nouvelle campagne (cadeau de sa Luminescence pour mon anniversaire, Gloire à Lui), j'ai décidé de me taper TOUS les résumés sous la formes d'une petite chronique du point de vue de mon personnage. J'espère que ça va vous plaire.

Oh ! Bonjour . Je ne vous ai jamais vu, vous venez d’arriver en ville ? Ah mais vous me connaissez ? Hum. Tout vous raconter ? J’espère que vous avez du temps, c’est une histoire assez longue. Bon, si vous avez tout votre temps, laissez-moi commencer.

Comme vous ne l’ignorez pas, mon nom est Robyn Loxley. Je suis née en 1840. Mon grand-père, William était un riche propriétaire terrien. Mon père, Robert, un dandy célèbre en son temps fut anobli pour service diplomatique rendu à la Couronne durant la Guerre de Sécession. Oh, vous voulez savoir dans quel camp ? Le Sud, évidemment, j’imagine que la reine n’aurait pas aimé qu’il soutienne l’Union, bien que les faits aient montré que c’était une erreur.

Ma mère, Mary, était une sorte de génie littéraire qui n’a malheureusement pas connu le succès. C’était une beauté vous savez ? Aussi folle qu’elle était belle, aussi belle qu’elle était géniale. Elle entendait des voix, vous savez ? J’imagine que c’est ce qui l’a poussée à se tuer. Elle nous manque terriblement.

Évidemment, ma sœur, Marian suit quelque peu ses traces. Oh ! Non non, je parle de littérature, ma sœur se porte bien, même s’il faut admettre qu’elle est quelque peu excentrique. Quant à mon frère, Eddie, à l’époque où toute cette histoire a commencé, nous pensions qu’il vivait à New York. Non, nous n’étions pas sûr. Mais un homme a bien le droit de raconter ce que bon lui semble à sa famille.

Ah ! Ah ! Évidemment que je pense qu’une femme aussi. D’ailleurs, je vous avoue que je n’ai pas toujours tout dis. Oh ? vous étiez au courant ? Ce pauvre Kilian a toujours pensé qu’il pourrait me pousser à me ranger et à devenir une gentille petite épouse mais ça n’a jamais été dans mes projets. Oh, non, je l’aimais, assurément. Mais être une gentille épouse n’a jamais été mon ambition et lui n’a jamais trouvé convenable que je reste une scientifique indépendante. Non, je n’ai pas rompu avant mon départ. A l’époque, nous étions déjà quelques peu en froid. J’imagine que ce départ a été une bonne manière de mettre définitivement fin à cette affaire qui ne menait nulle part.

Oui, absolument une famille de fous géniaux, vous pouvez le dire. D’ailleurs, mon oncle Walter est celui qui m’a le plus appris. Quel dommage que son mariage avec ma chère M’Runa l’ait obligé à s’exiler ici. Ce qui est d’autant plus triste qu’elle ne serait surement pas morte de cette manière s’ils avaient pu rester en Angleterre.

Oh… Ada… Oui, évidemment j’ai beaucoup appris auprès d’elle. L’amour des sciences. Le gout de la liberté. Et cette liberté, par mon génie et mes inventions, j’avais bien l’intention de la gagner.

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